En 1991, avec la disparition de l’Etat somalien, le pays sombre dans la guerre civile. Les chefs de clans se disputent le pays. L’agriculture se délite, et les organisations internationales sont obligées de fournir de l’aide alimentaire. Or les seigneurs de guerre prélèvent leur tribut sur les convois de nourriture. Cette situation émeut la communauté internationale, qui décide en avril 1992 d’intervenir militairement sous le couvert de l’ONU, mais sans se donner réellement les moyens.

    Malheureusement la situation empire, surtout à Mogadiscio. Cela conduit progressivement à une intervention de plus en plus musclée de la part de l’ONU d’une part et des Américains d’autre part. La confrontation devient inévitable, principalement avec Mohamed Farad Aïdid, ancien chef d’état major de l’armée somalienne et principal chef de guerre dans la capitale ravagée.

    Le 5 juin 1993, le Général turc Bir, chef de l’ONUSOM II, décide de monter une opération pour saisir les armes lourdes de Aïdid. Ce dernier, averti par un informateur, monte une embuscade aux soldats pakistanais de l’ONU, dans laquelle on dénombre 24 morts et 50 blessés.

    Ne pouvant laisser passer un tel affront, les Nations Unies chargent l’amiral américain Howe de capturer Aïdid. Malgré les moyens déployés, les soldats de l’ONUSOM II ne peuvent le capturer et au moi d’août 1993, ils doivent demander au Pentagone l’envoi d’un détachement spécialisé destiné à cette mission.

    Le 26 août, les 1st SFOD-Delta, forts de 130 hommes, avec des équipes du 75th Ranger Regiment et des hélicoptères du 160th Special Operations Aviation Regiment, arrivent à Mogadiscio, accueillis par les mortiers de Aïdid. Les opérations se succèdent, et si Aïdid court toujours, les coups sont rudes, et plusieurs de ses proches sont capturés.

    Le 3 octobre 1993, un informateur indique que des dirigeants de l’Alliance Nationale, le groupe de Aïdid, vont se réunir près de l’hôtel Olympic. Une opération est montée avec héliportage d’un groupe de chocs sur place, pour capturer ces derniers, et envoi d’un convoi de véhicules légers pour les ramener. L’opération va tourner au cauchemar, avec la perte de 2 hélicoptères, la mort de 19 soldats et 84 blessés. Il fallut l’intervention tardive des blindés de l’ONUSOM II pour dégager les troupes américaines, confrontées au soulèvement d’une partie de la ville. Si l’opération, du point de vue strictement militaire, est réussie, le choc politique et médiatique conduira les Américains à retirer précipitamment leurs troupes.

    Cette opération épique a été mise en image par Ridley Scott, dans son film « La Chute du Faucon Noir ». Ce film sert d’inspiration pour beaucoup d’airsofteurs qui réalisent des tenues des différents intervenants : Ranger, Delta Force ou même pilote du 160th SOAR.

   La tenue d’un Delta Force dans le film « La chute du faucon noir » est principalement constituée d’un BDU (Battle Dress Uniform) désert 3 couleurs, d’un gilet tactique noir et d’un casque style roller. Ce qui doit dicter le choix du gilet est le nombre de chargeurs à emporter. En effet, si 6 chargeurs suffisent, il est moins coûteux d’acheter une copie du gilet Blackhawk Omega EOD chez USMC, plutôt qu’un gilet original, ou même une copie Guarder.

Genouillères Alta

    Il s’agit de genouillères Alta. Le grand avantage de ces genouillères est leur mode de fixation, par le biais d’un bouton. Ce système est beaucoup plus robuste que le classique velcro. Difficile à trouver en France, elles sont disponibles chez Lightfighter.

Gilets pare balles G&P

    Il s’agit de la copie G&P. La qualité de fabrication est bonne. Rien à signaler. Les plaques de kevlar sont représentées par des plaques de mousse. Pour plus de réalisme, je les ai remplacées par des plaques de carton fort. L’effet est immédiat, cela rigidifie suffisamment le gilet pour le rendre plus crédible.

Omega Tac V1 Blackhawk

    Cette veste tactique est d’une excellente qualité. Elle permet l’emport de 12 chargeurs 5.56mm ou 9mm avec magpull et d’un sac d’hydratation. L’épaule droite est renforcée. La veste dispose d’une poignée pour traîner le porteur en cas de blessure. Deux petites poches permettent l’emport de petit matériel. Le dos compte trois bandes de passant pour clips ALICE. Cette veste est complétée d’une musette Alice en provenance d’USMC. La veste provient deLightfighter.

Dump Pouch Eagle SAS

  Ce petit accessoire se révèle très utile lors du changement des chargeurs. Se présentant comme une poche se fixant sur la jambe, le dessus est muni d’une ouverture comme une boite aux lettres, permettant d’y glisser les chargeurs vides. Cette poche est une Eagle SAS dump pouch achetée chez Lightfighter.

Omega VI Assault Holster Blackhawk

    De marque Blackhawk, l’Omega VI Assault Holster est la Rolls des holsters de cuisse. D’une qualité parfaite, il convient à merveille aux différents types de pistolets. Celui présenté est pour les Glock et les SIG. Il provient de chezLightfighter.

Casque Roller GoSport

   Les Delta Force utilisent en opération un casque Protec, dont l’objectif n’est pas de protéger de la mitraille du champ de bataille, mais juste de protéger la tête des chocs. Il s’agit donc d’un casque de roller. Celui présenté n’est pas un Protec, difficile à trouver en France, mais sa copie de chez GoSport. Décathlon propose lui aussi un modèle. Il faut juste les repeindre en noir à l’aide d’une bombe de peinture noire Tamiya XF-1, bien connu des maquettistes.

Commando Bolle

    Les lunettes de protection sont des Bolle commando. Ces lunettes doubles écrans offrent un champ de vision sans pareil. Elles résistent à tout. Cependant, elles sont totalement étanches, ce qui ne favorise pas l’évacuation de la buée. Il faut les modifier pour pouvoir s’en servir : il faut découper avec précaution des trous dans le caoutchouc, comme sur la photo. Ces lunettes sont en ventes chez USMC.

Liens Flex

    Accessoires indispensables, et parfaitement inutiles pour le jeu, les menottes jetables ajoutent une touche de réalisme à la tenue. Elles sont en vente chez USMC.

Gants de pilote Nomex

    Les gants sont des gants en nomex. Ce sont de grands classiques des forces spéciales. Ils sont suffisamment fins pour permettre un toucher précis. Il est possible de les trouver chez USMC.

BDU Désert

    Il s’agit du BDU désert trois tons. Le BDU présenté est une modification personnelle d’un classique BDU des tenues des forces spéciales américaines. Il faut découdre toutes les poches de la veste, et recoudre les poches de poitrine sur les manches et les poches du bas de la veste sur la poitrine. Il existe pas mal de possibilités et une recherche iconographique permettra de choisir les modifications souhaitées. La tenue, sans modifications, provient de chezASMC.